CONTEXTE

En France, l’école est devenue obligatoire à 3 ans. C’est donc parfois seulement à cet âge qu’a lieu la première rencontre de l’enfant avec des professionnels de la petite enfance au quotidien, en dehors de son milieu familial.

L’enfant aura pu heureusement être vu par des médecins généralistes ou pédiatres (en CHU ou PMI par exemple), ou parfois par des assistant.e.s maternel.le.s ou intervenants en crèches en amont de sa rentrée à l’école. Ces professionnels de la petite enfance et enseignants de maternelle doivent eux aussi être capables de repérer des signes inquiétants dans le développement de l’enfant.
Cette prévention est primordiale pour agir tôt et mettre en place dès que nécessaire des parcours de soins, notamment en CAMSP ou par des accompagnements en libéral. C’est le croisement des regards pluridisciplinaires qui permettra de poser un diagnostic et des indications de soins.

En complément des stimulations habituelles, nous savons aussi aujourd’hui que les compétences psycho-sociales jouent un véritable rôle dans le bon développement d’un enfant. De telles compétences peuvent se mettre en place naturellement dans des milieux familiaux et des établissements d’accueil de jour si leurs pratiques quotidiennes sont à la fois bienveillantes et structurantes.
Malheureusement, les Violences Éducatives Ordinaires (VEO) restent présentes dans les pratiques malgré la très récente loi n° 2019-721 du 10 juillet 2019 relative à leur interdiction.

Il est alors primordial d’apprendre à identifier les VEO pour ne pas y recourir et connaître des alternatives.
En effet, des stratégies existent qui sont à la fois respectueuse de l’enfant, de ses besoins fondamentaux et du bien-vivre ensemble.