Journée mondiale du jeu

Le 27 mai, c’est la journée mondiale du jeu.
Le jeu, pilier du développement global
Le jeu est défini par la Convention des droits de l’enfant comme un besoin fondamental. Il est au cœur des apprentissages précoces et des interactions. C’est en jouant que l’enfant expérimente le monde, ses limites, ses émotions et ses compétences.
Il favorise l’apprentissage du langage, le développement moteur, la créativité et les compétences sociales. Selon l’UNICEF, le jeu permet aux enfants d’explorer le monde qui les entoure et de développer des compétences essentielles pour la vie.
Les fonctions multiples du jeu
Selon le site Naître et Grandir, le jeu libre joue un rôle essentiel dans le développement de l’enfant en favorisant l’acquisition de compétences langagières, sociales et cognitives.
Le jeu soutient notamment :
- Les fonctions exécutives (planification, mémoire de travail, inhibition),
- La motricité globale et fine, à travers la manipulation, la coordination et le déplacement,
- Le langage, via les échanges, les jeux de rôle et la symbolisation,
- Les compétences sociales, comme l’alternance, l’écoute et la coopération,
- La gestion des émotions, en apprenant à tolérer la frustration ou savourer la réussite,
- L’autonomie, car le jeu offre un espace de décision, de risque contrôlé et d’initiative.
Le jeu, outil d’évaluation et de soin
Dans les différentes structures, le jeu est une porte d’entrée privilégiée dans l’univers de l’enfant. Il permet d’observer sans intrusion, de stimuler sans contrainte, de soigner sans imposer.
Les professionnels utilisent :
- Des jeux symboliques pour explorer les émotions,
- Des jeux sensoriels pour les profils neuro-atypiques,
- Des jeux moteurs pour stimuler la coordination,
- Des jeux adaptés aux handicaps visuels ou moteurs.
“Le jeu rend visible l’invisible. Il révèle ce que l’enfant ne peut pas encore dire.”